scrabble U only fail when u stop trying

Etre sportif est-il inné ou acquis ? Est-ce trop tard pour se mettre au sport ?

En matière d’activité physique, je pars de loin. Vraiment de très loin. Depuis, j’en ai fais mon métier et j’ai même participé à un semi-marathon !

Petite, je n’étais pas du tout sportive, même si j’aimais bouger. J’étais asthmatique et en surpoids. Ma mère m’a inscrite dès 3 ou 4 ans à un cours d’éveil à la danse modern-jazz. C’est devenu tout de suite une vraie passion. En dehors de ça, je n’avais aucune activité sportive à proprement parler. Pourtant, j’étais proche de l’hyperactivité. J’adorais jouer dans le quartier avec mes ami(e)s : vélo, patins, arts du cirque, bref, tout ce qui bouge !

Les cours de sport à partir du collège ont été vraiment difficiles. J’étais très en difficulté. Je pensais qu’il me serait impossible de m’améliorer. Je pensais que mon niveau sportif était un fait et je m’y étais résignée. Je me souviens avoir été très souvent totalement à bout de souffle dès l’échauffement. On devait courir autour du terrain. Je faisais de mon mieux, car j’avais honte d’être à la traîne par rapport aux autres. Je ne réalise que maintenant que j’allais en fait beaucoup trop vite par rapport à mes capacités de l’époque. Je me mettais encore plus en difficulté pour la suite de la séance.

Je garde malgré tout quelques souvenirs positifs des cours d’EPS. Certaines séances m’ont permis de reprendre confiance ou espoir. En gym-agrès par exemple, car j’avais développé assez de souplesse, gainage et coordination avec la danse. Ou un exercice de shoot en basket,  où j’ai pu enchaîner plusieurs paniers d’affilée à la surprise générale. Ou encore un exercice de sport collectif, où l’un de mes camarades avait été suffisamment patient pour me réexpliquer lentement les consignes essentielles que je n’avais absolument pas intégrées lors des séances précédentes, n’y comprenant plus rien.

Un beau jour, lors d’un exercice de course à pied au collège, j’ai eu un déclic ! Lors de cette séance, le prof nous avait demandé de calculer notre capacité respiratoire maximale à l’effort. Sur cette base, on devait courir à une allure d’abord plus lente que la capacité max, puis ensuite à hauteur de celle-ci, mais sans jamais la dépasser. Pour la première fois, j’ai pu tenir sur la distance, et par dessus le marché sans trop de difficulté. Je n’en revenais pas. J’avais trouvé mon rythme.

Je découvre que j’aime le sport.

Grâce à cette clé, j’ai commencé à pratiquer la course à pied en dehors du collège. Parfois seule, parfois accompagnée d’amis ou d’un membre de la famille. Toujours en suivant cette consigne : démarrer volontairement plus lentement que mon allure spontanée (quitte à me faire doubler par des promeneurs!), et m’y tenir pendant au moins 20 minutes. Je n’accélérais qu’après ce long échauffement, et j’allais ensuite sur une vitesse qui restait gérable sur la durée.

Dans ces conditions, j’ai fini par y prendre goût. Entourée de proches, c’est toujours un moment agréable à partager. On bavarde, ça nourrit le besoin de lien social, tout en musclant le coeur ! Et seule, c’est un moment de plaisir où le temps peut défiler. J’écoute ma musique préférée et profite de la nature. Le bien-être ressenti pendant et surtout après la course, et les progrès obtenus naturellement avec la pratique sont très motivants.

Plus tard, à la fac, j’ai commencé la musculation. J’ai choisis cette discipline en tant que matière à valider. Ca m’a d’ailleurs valu quelques (gentilles) moqueries des proches, qui ne m’imaginaient pas du tout dans une salle de muscu. Pourtant, j’adorais y aller. Le responsable de la salle fournissait aux étudiants des documents sur la musculation (déroulement des séances, anatomie, etc.).

Au même moment, je commençais à donner des cours de danses orientales, en parallèle de mes études. Je cherchais à préparer des séances les plus justes et complètes possible. Je m’intéressais de plus en plus à la biomécanique (anatomie du mouvement).

Progresser lentement mais surement : des résultats bluffants.

Après trois années de fac, je me suis consacrée uniquement à l’enseignement des danses orientales. J’ai alors envisagé de passer un diplôme sportif. Je n’avais pas le niveau pour les diplômes d’Etat de danse, qui n’existent que en danse classique, contemporaine et modern-jazz. J’ai donc repris l’entraînement cardio et musculaire, mais à plus haute intensité cette fois-ci. J’ai adoré ça. J’ai progressé, mais je n’avais cependant pas le niveau requis pour intégrer une école. De toute façon, il aurait été probablement difficile d’être en école de sport la journée et d’assurer mes propres cours chaque soir ensuite.

J’ai rencontré la méthode Pilates. Cette activité réunissait des qualités déjà connues au travers de la danse, du yoga et de la musculation, et m’a semblé comme une évidence. Quelques années après cette brève découverte, je me suis inscrite à un cours hebdomadaire pour aller plus loin. Puis, j’ai faisenfin une formation d’instructeur Pilates.

Professionnelle dans le sport

En parralèlle, j’ai passé un certificat de qualification professionnelle Activités Gymniques d’Entretien et d’Expression. Cette formation sur plusieurs mois (et non deux ans) était plus facilement compatible avec mon emploi du temps.

Je continuais également la course à pied, et les recherches (auto-formation continue) sur la biomécanique. Au travers de ces expériences, je continuais de progresser petit à petit, tant sur le plan des capacités physiques que des connaissances générales.

Vers 2015, accompagnée de mon frère, j’ai participé à un semi-marathon. On a maintenu un rythme de 10 km/h sur les 21 km de parcours. Je suis très satisfaite de cette performance. Je n’aurai jamais cru ça possible quelques années en arrière.

Aujourd’hui, je pratique toujours la course à pied et je m’entraîne toujours en renforcement musculaire et en danses. Selon les aléas du planning et des éventuelles blessures, l’intensité et la fréquence de ma pratique évoluent fréquemment.

Conclusion ?

A mon sens, il n’est jamais trop tard pour débuter ou reprendre une activité physique, tant que l’on s’y prend bien. Non, être nul en sport n’est pas une fatalité ! En respectant votre rythme. en vous entourant des bonnes personnes, vous avez tout à gagner. Ne débutez pas seul(e), et soyez patient avec vous-même, au risque de vous dégoûter et/ou de vous blesser. Testez des activités variées, avec des entraîneurs différents, pour trouver ce qui vous convient réellement à vous. Ce ne sont pas les propositions qui manquent. Il existe désormais toutes les plages horaires et tous les tarifs (même la gratuité). Quel que soit votre passé sportif, vous découvrirez vite et avec plaisir que l’activité physique fait du bien au moral comme au corps.

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